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Nouvelles substances psychoactives


 


 

En 2012, 72 nouvelles substances psychoactives (NSP) avaient été recensées contre 81 en 2013 (1)
Plus de 250 nouvelles substances ont été identifiées au cours des 4 années 2009-13.


 

Les nouvelles substances psychoactives (NPS ou « nouvelles drogues » non réglementées par le droit international) arrivent sur le marché en Europe à un rythme accru que n'arrive pas à suivre les systèmes d’alertes précoces de l’Union Européenne, ni l'arsenal juridique visant à les interdire.

Il y a « une pression croissante, due au volume et à la diversité des substances apparaissant sur le marché » et pour cause : en 2013, 81 nouvelles drogues ont été signalées pour la première fois"

Comme l'indique le site Medscape.fr (2), les nouvelles drogues psychoactives "sont souvent conçues et produites dans des laboratoires clandestins d'Europe de l'Est mais proviennent de plus en plus souvent de Chine et d'Inde sous forme de poudre. Elles sont ensuite transformées, emballées et vendues sur le marché en Europeen tant que «legal highs» (euphorisants légaux). Ces produits sont vendus pour remplacer les drogues qu’ils sont destinés à imiter (mais pourraient s’avérer encore plus nocifs que celles-ci), à savoir le LSD (hallucinogène), la morphine (opiacé), la cocaïne (stimulant) et la kétamine (un médicament aux propriétés analgésiques et anesthésiques). Difficulté supplémentaire pour les instances européennes, ces substances apparaissent « sous la forme de poudres apparemment inoffensives, conditionnées dans des emballages de petite taille, faciles à transporter, qui peuvent contenir en réalité des milliers de doses individuelles ».

 

Que sont les nouvelles substances psychoactives ?

 

Il y a de nombreux dérivés de la cathinone (des stimulants) dont la méphrédone qui fait l'objet de mesures de contrôle dans l’UE depuis 2010), la MDPV (dont le risque a été évalué en avril 2014) et la pentédrone.

 

Les nouvelles substances psychoactives offrent des modes de prises variées : avalées quand elles sont en comprimés, sniffées quand elles sont en poudre ou prises par injection comme c'est le cas pour les cathinones de synthèse.

Cette pratique a tendance à se répandre dans certains pays, comme la Roumanie et la Hongrie et la Roumanie. En Hongrie en 2012, les cathinones ont été la drogue la plus injectée pour 36 % des usagers.

On trouve également des cocktails de drogues qui s'injectent (par exemple des cathinones mélangées à de la méthamphétamine) qui circulent lors de « rencontres sexuelles chimiques » (chem sexparties).

On trouve également des cannabinoïdes.Le cannabis est lui aussi concerné avec des teneurs de plus en plus forte en THC, qui est (le principe actif du cannabis. Le danger est le suivant : les molécules des les cannabinoïdes synthétiques se lient aux mêmes récepteurs cérébraux que la substance présente dans le cannabis naturel (THC) mais avec une affinité pouvant être 200 fois supérieure.

On trouve des psychostimulants synthétiques qui pour la plupart des dérivés de cocaïne, d'amphétamines, d'ecstasy : leur action perturbe le recyclage de la dopamine. Une fois qu'elle a été libérée par la prise de la drogue elle est bloquée, au lieu d'être recaptée par les neurones comme elle l'est normalement, Or ce recyclage permet à la dopamine de rester active plus longtemps, ce qui provoque les effets psychostimulants recherchés. Malheureusement c'est aussi ce phénomène qui est la cause du caractère addictif de ces substances.

Les Autorités sanitaires sont préoccupées par la concentration en THC : « la teneur en principe actif des deux formes de cannabis augmente depuis 2006, des augmentations particulièrement importantes de cette teneur ont été observées pour la résine entre 2011 et 2012 ».

Enfin on constate que l'héroïne est remplacée par d’autres substances, telles que les opiacés de synthèse

Le 4-MEC ou 4-methylmethcathinone est une des drogues les plus dangereuses: en juillet 2012, un homme sous l’emprise de 4-MEC a dévoré le visage d’un sans-abri aux Etats-Unis !

Psy pour Chacun

psypourchacun@gmail.com

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